L’impact de l’ethnie sur les implants capillaires

Rédigé par Stéphanie - -

De nombreux facteurs influencent la réussite d’une opération d’implant capillaire, notamment l’ampleur de la perte de cheveux, la qualité et la structure des cheveux dans la région donneuse. Pour obtenir de bons résultats avec une greffe de cheveux, chaque opération doit être personnalisée, la standardisation ne marche pas avec les différentes techniques de greffe de cheveux.


Une conception spéciale doit être mise en place ainsi que la technique appropriée pour satisfaire les besoins spécifiques du patient. Lors du diagnostic de la perte des cheveux, l’un des facteurs qui entrent en ligne de compte est l’origine ethnique. Selon des études scientifiques menées sur la greffe de cheveux à travers le monde, certains types de cheveux reviennent souvent au sein de certaines ethnies. Les habitudes affectent la qualité et le type de cheveux. On observe par exemple que les femmes d’origines africaine et américaine souffrent beaucoup d’alopécie de traction. Cette forme d’alopécie est un état de perte de cheveux qui se manifeste à l’avant et sur les côtés de la tête. Elle est principalement causée par des cheveux trop serrés ou souvent tressés.

Comment fonctionnent les implants capillaires ?

Les cheveux tressés ont fait leur apparition en 3500 av. J.-C. en Égypte, c’est un modèle de coiffure très présent chez les Africaines et les Américaines. Les cheveux sont tressés et serrés dès le plus jeune âge. Ce modèle de tresses fait office de moyen de communication et de symbole identitaire pour les femmes africaines, les tresses servaient à déterminer l’âge, l’appartenance et le statut social au sein de la tribu, parfois même le statut matrimonial. L’appartenance à une ethnie détermine souvent la préférence du patient pour les implants capillaires à greffer au niveau de la tête ou de la barbe. Par exemple, les greffes de barbe et de moustache sont très fréquentes auprès des populations arabes. Ceci peut être justifié par le fait qu’une barbe imposante et pleine est synonyme de pouvoir pour les hommes de cette partie du monde. Les hommes d’origine européenne préfèrent des barbes et des cheveux qui poussent naturellement, tandis que les hommes arabes préfèrent des coupes plus nettes.

En général la littérature médicale classe les cheveux dans trois catégories ethniques : les Asiatiques, les Caucasiens et les Africains. Les cheveux des trois groupes présentent les mêmes structures chimiques et protéiques. Les principales différences des cheveux des trois groupes se situent au niveau du type de croissance, du diamètre de la ligne des cheveux et de leur densité. Chaque race présente des avantages et des inconvénients, qu’il faut prendre en compte dans le choix des implants capillaires https://www.aesthetis-paris.fr/implant-capillaire-paris.html. Si on parle de la croissance, les cheveux des Asiatiques poussent plus rapidement et sont peu denses. Leur croissance moyenne est de 15,3 cm chaque année. Les Africains ont les cheveux qui poussent le plus lentement, avec une densité basse comparée à celle des autres. Quant aux Caucasiens, leurs cheveux ont une croissance modérée et une densité plus élevée que les autres. Pour déterminer si on peut extraire des greffons de la zone donneuse d’un patient, le critère le plus pertinent est la densité des cheveux.

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